21 avril 2006
Aspirateur
Les parkings en plein Paris sont parfois étranges. Au lieu de
s'enfoncer dans le sol, ils montent vers le ciel. Sur 4, 5 étages. Il y
a quelquefois une terrasse tout en haut.
Dans l'atmosphère saturée
d'odeurs d'hydrocarbures et de vieille huile, on se sent seul. Avec les
quelques bruits étouffés qui viennent du dehors. Mais seul exprès.
C'est volontairement qu'on est là, parmi les bagnoles comme des cétacés
échoués. Et là, enfin, on se dit qu'on peut enfin pleurer, si on
voulait bien sûr, sans autre témoin que la tôle emboutie.
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